1. |
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Berlin
Je ne me souviens plus d’aucun nom
De quartier, de rue, de statue, de rien
Je me souviens de ma première soupe
Et du premier matin
Quand il faisait froid
Quand je suis restée plantée là
En face d’un reste du mur
J’étais à l’ouest,
Il faisait bon te rencontrer enfin
Berlin
J’ai vu des photos de toi avant
De 1920 à nos jours
No man’s land et les bombes autour
J’ai vu la violence et les femmes aux pavés
Un bout d’église ressuscitée
Bleu à l’intérieur
Et les bleus sur ton visage
Et la peur
Et la vie rentrée
Berlin
Toute neuve
Je voudrais te bercer
Laver ta mémoire
Et balayer tes rues
Des kilos de cendres
Qui traînent derrière toi
Comme une ombre, comme une ombre…
Berlin
Je te vois grandir
Je te serre dans mes bras
Ne te soucie de rien
Et rigole à nouveau
Comme les gens qui ont souffert, tu es belle
Et tu n’as rien à prouver
Tu es celle que mon cœur protège
Tout est clair maintenant, hein ?
Berlin
Je me souviens
De Potsdam
Du bar Jasmin
Enfumé comme en 40
Je me souviens de cet homme turc
Au petit déjeuner
Son beau regard
A l’est des tanks,
Je repars, mais j’ai laissé
De quoi revenir, une clé au 26
Car je n’ai pas fini de lire
Berlin
Merci de m’accueillir encore et encore
Merci de me nourrir encore et encore
Merci de me sourire, tu me fais du bien Berlin !
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2. |
Sur tes lèvres
03:28
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J'ai un secret,
Un paquet lourd de sens
Sensuel même parfois
J'ai un secret qui pèse, qui brûle
Mais je biaise
Je t'appelle même parfois
Le silence est d'or, dors petite fille
Au fil du silence, tu t'apaiseras
La vérité dépose un baiser papillon sur tes lèvres
Elle ose jeter l'hameçon
Je te demande pardon
Je te laisse tout ce que je sais
De l'ivresse, du vice et de l'impur
Je te laisse toutes mes blessures
J'emporterai les tiennes
Dans une grotte en velours
Car nous avons les mêmes
Je ne suis pas sourd
Le silence est d’or, dors petite fille
Au fil du silence tu t’apaiseras
La vérité dépose un baiser papillon sur tes lèvres
Elle ose jeter l’hameçon
Je te demande pardon
Le silence est d'or
Je te donne ma parole
Je ne dirai jamais à personne
Ce que je t'ai fait
Je tâcherai d'oublier l'effet
En un coup de gomme, un coup de balai
Nettoyage d'automne
Je te demande pardon
Je te demande pardon
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3. |
La fille
03:37
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La fille, elle appelle et elle dit
"Ton père c'est aussi mon père"
La fille, elle appelle et elle dit
"Passe-moi ton père"
La fille, elle appelle et elle dit
"Il est pas qu'à toi ! Non mais prête-le moi !"
C'est même pas elle qui appelle,
C'est son mari
C'est même pas elle qui appelle,
C'est pas poli !
Non mais ça va pas la tête ?
Non mais t'es qui...
Non mais ça va Bernadette !
Faut dire que t'as pas pris de gants
T'as bouffé la vie
T'as pas fait gaffe, quoi
Tu savais pas, quoi
Qu'on entendait tout, nous, depuis le balcon
Disons que t'as pas fait attention
Au 16ème étage,
Quelques scènes de ménage ordinaires
Alors tu t'en fous, toi !
T'en as rien à faire !
Mais dis-lui, toi, vas-y, dis-lui qui est mon père...
Dis-lui, toi, dis-lui
Ce que t'as fichu
Que t'as foutu
Le bordel
Dis-lui, toi, dis-lui
Ce que t'as foutu
Que t'as fichu
Le boxon
Non mais, ça tourne pas rond ?
Dis-lui, toi dis-lui
Ce que t'as fichu
Que t'as foutu
Le bordel
Dis-lui, toi, dis-lui
Ce que t'as fichu,
Que t'as foutu
Le boxon
Dans ma maison.
Palapapa palapapa...
La fille, elle appelle et elle dit :
"Ton père c'est aussi mon père"
C'est même pas elle qui appelle,
C'est son mari, il dit
"C'est dur vous comprenez...
Ca ne peut plus durer
J'veux plus que ses gosses la voient pleurer.
Sa mère, elle est muette
Moi j'ai trouvé une lettre
Faut lui passer votre père
Et régler vos dettes..."'
Non mais ça va pas la tête ??
Non mais t'es qui...
Non mais ça va, Bernadette !
Dis-lui, toi, dis-lui (…)
Palapapa palapapa...
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4. |
Zoum Zoum
03:00
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Marchands de tapis
Au bout du rouleau je suis
À bout de souffle
Car on me coupe la chique
Zoum Zoum, Zoum Zoum, Zoum Zoum
Faut-il qu’on s’écarte de la franco-faune
Faut-il qu’on coupe le fil ?
Qu’on repousse toute la mousse
Ou qu’on prenne le pli ?
Au pire s’enfuir,
Quitter l’autoroute dans le doute
Douter du prix à payer
Pour sa vie entre les mains
De vulgaires marchands de tapis
Tant pis si je coule ou si je roule à la poubelle
Tant pis si tout à coup je tire dans le tas
Je m’en tire moins bien mais je respire
J’inspirerai plus rien,
Oui mais j’aspire l’air de la mer
Et je me dis que ce soir je vais bien
Marchands de tapis
Au bout du rouleau je suis
À bout de souffle
Car on me coupe la chique
Ta la ta ta... Ta la ta ta...
Colchique dans les prés
Ma chanson préférée
C’était de la musique
Et je ne savais pas
Que ça tournerait au vinaigre
Cette histoire-là,
On ne m’avait pas dit
Pour les marchands de tapis
Marché aux rats
Marché au rabais
Marché aux rapiats
Marché aux radis
Marché aux rats
Marché au rabais
Marchands de tapis
Au bout du rouleau je suis
A bout de souffle
Car on me coupe la chique
Marchands de tapis
Au bout du rouleau je suis
A bout de souffle
Car on me coupe la pomme
Non je ne citerai personne
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5. |
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La machine à laver
Le linge sale du dimanche
Les repas de famille
L’oncle qui parle fort
Qui dit des choses pas belles
La machine à laver la vaisselle
Le calcaire
Les eaux troubles
Les égoûts le dégoût
L’eau de javel
Tout repeindre en blanc
L’espace vide
L’espace et le présent
Maintenant j’aime
J’aime un trou
J’ai un trou
Des mémoires
Comme un gruyère
Je veux plus qu’on me raconte
Cent fois les mêmes histoires
De moi dans le ventre
De ma mère
Qui pleure
Je ne veux plus
Parce que je n’ai pas peur
Je m’en fous…
La machine à laver
Le tapage du dimanche
Ca vibre comme quand je rigole
On essore on sort on étend on sèche on plie on range
On essore on sort on étend on sèche on plie on range
On empile les souvenirs
Il faut vider les armoires
Je ne veux plus d’affaires
Parce que je n’ai pas peur du vide
Je n’ai pas peur du noir
Je m’en fous
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6. |
Les noces de menthe
03:28
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Qui parle de toujours ?
Maintenant c'est bien
Et c'est assez
Qui roule sur l'amour,
Goûte les matins
Sans les compter ?
Jamais j'avoue
Je n'ai de goût
Pour l'éternité
J'aime – pas vous ? -
Les papillons
Les amours d’été
Si les noces de menthe
Tombaient sur un 30 février
J'aurais pu t'épouser
Qui de vous va me tendre
Un quartier de mangue
Un narguilé ?
Qui de vous va me vendre
De l'amour qui tangue
Du bon côté ?
J’arrose mes joues
De rose et de blue
Ma jupe est fendue
Oui je triche
Car je me fous
Des déconvenues
Si les noces de menthe
Tombaient sur un 30 février
J'aurais pu t'épouser
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7. |
Dans ces conditions
02:59
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Pourquoi m’embrasses-tu sur la joue ?
C’est la bouche qu’il me faut
Mais pourquoi insistes-tu pour savoir
Ce que je cache sous mes pommettes
C’est ma bouche qu’il te faut
Cesser d’éviter la chair de mes lèvres, arrête
De confondre la tendresse et le sexe
Je veux un rendez-vous
Et plus ta bouche sur mes joues
Je ne veux plus que tu remplaces
Mon bordel par un palace
Je veux que tu m’embrasses
Complètement bien
Je veux que tu dépasses
La frontière car je ne sens plus rien
Je veux que tu écrases
Tes lèvres contre les miennes
Je veux que tu apprennes
Je me fiche de tes peurs
Si tu m’embrasses là où il fallait
Je les avalerai
Je les avalerai…
Je veux que tu appuies
Je ne veux plus que tu déposes
Une espèce de rose
Sur ma joue
Je ne veux plus que ça sente bon
D’abord je me fous du printemps
D’une paire d’espadrilles
Je veux que tu m’embrasses
Là où je m’en souviendrai
Je ne veux plus que tu remplaces
Ta salive par un sourire
Mais pourquoi as-tu peur de ce qui est humide ?
Pourquoi toujours tu recules ?
Je ne peux pas rester
Dans ces conditions
Je dois me retirer
Dans ces conditions
Si tu ne rentres pas dans le moule
De ce que j’imagine
J’imagine que je t’attire
Autant que possible
J’imagine que ma douceur
T’ennivre
Et fait violence à tes sens
Ma pudeur
Rend ton regard impudique,
J’imagine le meilleur
Alors une dernière fois
Dans ces conditions
Ca ne passera pas
C’est trop loin de mon meilleur
Tu m’embrasses trop loin de moi
Je n’y suis plus
Suis-je assez loin?
Suis-je assez là ?
Me vois-tu encore?
Ca ne passera pas
Dans ces conditions
Je passerai par-dessus bord
Alors une dernière fois
Mais après c’est tout
Pourquoi m’embrasses-tu sur la joue ?
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8. |
Ça t'a fait quoi ?
03:47
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Tant pis si je décline
Si t'attends le déclic
Les amants défilent
Les couleurs se fixent
Des odeurs débiles
Des bidons vides
Des films X à faux délices
Des gros seins à peau lisse
Police
Mais que veux-tu me dire ?
T'as fini ton voyage en première classe ?
T'as vomi des images ? Y'a les traces ?
Wagon de capotes anglaises
Faut que ça passe
Faut que ça passe
Elles étaient bonnes
Les douches écossaises ?
Les fourre-tout
Les baise-en-ville
Ca fait monter le prix du baril
Con comme un barreau d'chaise
Ca vole pas haut le prix des merguez…
Le poireau dans l'eau
Vite, entre les jambes
C'est bête quand on y pense !
Ca n’a pas de sens
La queue à la caisse
Fallait que ça cesse
Ces bouts de gras sous tes doigts,
Ces bouts de vie,
Ça t'a fait quoi ?
Et le collagène
Finalement ça te gêne ?
Les prothèses mammaires,
On y pense quand on s'envoit en l'air ?
T'es tombé par terre ?
T'as plus peur du désir ?
La mère et la pute
La mère et la pute
La mère et la pute
Il faut choisir ?
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9. |
Partout les cœurs
02:56
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Partout les cœurs
Sur la scène et sur mes murs
Comment sont-ils venus
Suis-je mûre ?
Je les dessine sans y penser
Je te parle mais je dessine un cœur
Ce que j'aime ce sont les artichauts
La vinaigrette qui reste dans le fond
Tremper le cœur dedans
Se tremper le cœur dans le vent
Se tromper de cœur
Se tirer dedans
Une balle dans le pied
Une boule dans la gorge
Des bulles.
Zéro cœur enchanté
J'ai rancœur et j'ai honte
J'ai le doute
D'où pourrais-je partir ?
Qui viendrait à ma rencontre ?
J'écœure et j'effeuille
Mon cœur et l'artichaut
Mes dents plantées
Dans l'amour et dans le fond
J'accueille mais je tourne en rond
Dans une bulle d'eau
Dans zero.
Dans un cœur sans pointe
Dans un cœur sans fesse
Je me plante au milieu
Et je plante mon cœur
Dans un champ de carambars
Et je plante mon cœur
Au milieu de nulle part
Et je tombe sur les fesses
Du cœur d'en face
J'ai du cul sans le savoir...
Et je l'accroche au mur
Je l'emmène sur la scène
Et je chante avec
Et je danse autour
C'était donc ça l'amour
Je l'avais vu sur mes murs...
Je les accroche partout
Je les pends je les allume
Je les pose et je les plume
Je dépense tout ce qu'il faut
Pour les cœurs qui tiennent
Pour les cœurs sur la scène
Pour un e dans l'o
La tête la première
je plonge.
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10. |
Ravie
03:06
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Le monde à l'envers
Ton monde à l'endroit
Poil à la lune
Zoum zoum dérouté
Déranger le ciel
Toquer à la porte des anges
Que le tien te protège
Qu'il abrège le froid
Que le tien t'emmène
Faire un petit tour
L'ange est pour
Il connaît le jardin, la maison et le bois
Il passera devant
Tu te passeras de vent
Le soleil rira
Je suis ravie que tu changes
Ravie que tu nous plantes
Ravie que tu sautes en marche dans l'autre sens
Ca fait de la place dis donc, ça fait de la place
J'aime voir le monde à l'envers
Mettre la tête en bas
Dormir tête-bêche
Et faire du rodéo
C'est violent ton histoire
C'est violent mais j’adore
Ma vie a tourné
Comme dans un manège
J'ai eu froid, j'ai eu peur et j’ai pleuré
Mais rira bien qui rira le dernier
Je me pose dans un nouveau monde
Le monde à l'envers
Sans aucune trace de doigts
Aucune preuve de viol
Ni d'effraction
J'arrose les plantes comme en 40
La vie continue
Comme dans une toupie
J'ai mal au cœur et la tête qui tourne
Mais c'est bien quand ça dérape
Comme sur des roulettes
Comme sur des roulettes
Je suis ravie que tu changes
Ravie que tu nous plantes
Ravie que tu sautes en marche dans l'autre sens
Ca fait de la place dis donc
Mais c'est bien quand ça dérape, tu verras…
C’est le bon endroit
C’est violent ton histoire…
C’est violent mais j’adore
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11. |
J'aime ici
03:22
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J’aime ici
Je me sens bien ici
J’me sens chez moi
Mais où ça déjà ?
J’aime ici
Fais comme chez moi
Pique dans le plat
Tartines à la noix
En veux-tu, en-voilà
Des guirlandes sur le mur
Ah oui c’est ça…
Des ampoules
Y’a d’la joie
Mais où ça déjà ?
Ou ça déjà ?
A la table de Spike Lee
Et la serveuse comme elle est belle
Tout en rouge comme elle est belle
J’aime ici
Ici je joue
Dans le grand jardin je joue
Ne me demandez surtout pas à quoi…
J’aime ici
Je me sens bien ici
J’me sens chez moi
Mais où ça déjà ?
Déjà que je ne sais plus
Déjà que je me demande “mais où ça déjà ?”
Ah oui les murs oranges
Ah oui le vent par terre
Ah oui le vert partout
On dirait tout en argent quand on regarde en l’air
Mais la fille en rouge
En face du 2103
Je ne l’oublierai pas
J’aime ici
Je me sens bien ici
J’me sens chez moi
Mais où ça déjà ?
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12. |
Karrek Ven
03:05
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L’école en bateau
Les collants Petit Bateau
Moins de 15 ans
Les pieds dans l’eau
Le cerveau lent
Ca me revient doucement
Ca me revient dans la figure
Je les revois sur le pont
Je me revois sur la berge
Je les revois pisser
A la queue leu leu sur les dunes
Les concours de sperme
Je les revois sur la verge
Oh non quand même...
Les cailloux sur le ventre
Les caresses incessantes…
Rien que ça…
La carotte et l’amour
Karrek Ven et la mer
Libres comme l’air
Nus comme des vers
Pourquoi pas ?
Sur fond d’harmonica
Pourquoi pas?
Je le revois derrière moi, courir
Je me revois devant lui, courir
Je me revois sourire.
Et les seaux d’eau trop lourds
Aux filles de les porter.
Rien qu’aux filles.
Je me revois marcher...
Et les piqures sur mon corps
Je me revois bronzée
Je me revois dormir
Et pas pleurer
Et puis m’enfuir
Et puis m’en foutre
Puis oublier.
Je ne me revois pas rire.
J’aurais pu porter
Des collants Bateau
Des mocassins en cuir
Et mon prénom cousu en rouge
Sur une blouse d’école normale
Catholique
J’aurais dû porter
Le nom de mon arrière-grand-père
Et c’est là que ça dégénère
C’est là que le mat blesse
C’est là que le vent souffle dans mes bronches
Et qu’il soulève ma jupe.
Mais qu’est-ce qui me protège ?
Qu’est-ce qui s’en occupe ?
C’est quoi le truc trop mûr ?
C’est qui les grands ?
Où sont vos parents ?
C’est quoi cette liberté vide ?
C’est quoi cette coupure et ce sang ?
C’est quoi ce cul à l’air libre ?
Tu me racontes une histoire ?
Tu me racontes l’histoire ?
Il était une fois
Dans le porte de Kumana
Le capitaine K.
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Marine Bercot Paris, France
Marine Bercot propose pour 2021 un projet qui a commencé à vivre sa vie sur le web et sur des scènes, un projet basé sur un
3e album: "RAVI(E)S"
"Quelque part dans un possible entre Barbara et Lou Reed, entre le cabaret postmoderne et le hip hop lettré. Un élan fervent, prodigue et lumineux. " (B.Dicale)
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