1. |
L'infiniment
03:08
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Je manque d'humour
Quand il s'agit de toi
Je manque de toi tout court
N'est-ce pas ?
Mais je m'incline
Devant le vide
Je me jette
Quelqu'un me tire
La douleur de te connaître
Comme être
Je veux commettre
L'irréparable, l'indicible
Sauter du moins un
Est-ce le bon étage
Pour les moins que rien ?
Je périrais
Si jamais je vivais
Quand même
Qui croirait que je t'aime ?
Je veux qu'on dise que je t'aime à mourir
Je périrais si jamais
Je vivais quand même
Qui croirait que je t'aime ?
Je me traîne
Parterre, en dessous
Du niveau de la mer
Des vagues assasines
Ou l'infiniment air
Je taille dans le rouge
Afin que le manque
Coule jusqu'à toi
Amuser le roi
Faut-il que j'abuse
De moi ? Dis-moi
Je taille dans l'amour
Je jette l'ancre
Dans le sable émouvant
Je soulève un tank
Une tâche d'encre
Je fuis
Je périrais si jamais je vivais quand même
Qui croirait que je t'aime ?
Je veux qu'on dise que je t'aime à mourir
Je périrais si jamais
Je vivais quand même
Qui croirait que je t'aime ?
Tu me manques
L'infiniment toi
Tout ce désamour
Qu'on se dispute
Qu'on se destine
L'amour du monde qui se débine
Je veux davantage
J'exige le partage
De nos sens
Insensiblement
Je te demande
En mariage
Dans l'autre monde.
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2. |
Ani
03:32
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Toute seule
Sur un tapis géant
Rasta dorée
Les cheveux roulés
Le visage et les dents
La scène à croquer
Ani rêve et Ani rit
Toute seule
Sur la scène en blanc
Guitares garées
En file indienne
« don’t be shy » dit-elle
Et elle donne, la belle,
Sa langue au chat
Pas de chi-chi, de discours,
Des ribambelles de rimel
Pas d’inquiétude
Sur le visage d’Ani
Animale, acrobatie
La scène à ses pieds
Ani roule et Ani rit
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Volent encore au-dessus de mon nid
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Servent de marque-page à la lune
Toute seule
Elle troque
Sa folie contre la mienne
Sa joie contre la leur
Ses peurs contre les nôtres
C’est forcé qu’on l’entoure
Ani meurt et Ani court
Toute seule
Elle sent l’amour
Besoin de personne
Y’a pas pire qu’une étoile
Enroulée dans un châle
Qui dégringole
Mais elle remet, la belle,
La balle dans son camp
Ce lundi d’automne
Je me demande
Si Ani prie
Et si oui que lui dit-elle ?
Qu’accroche t-il à ses ailes ?
J’applaudis même pas fort
Et je pense à Rickie
Je pense à Rickie, Bonnie, Charlélie
A Chris, à Joni
Je regarde Ani, je me dis
Il faut de tout pour faire un monde
Ne pas oublier les i,
Ni le o de Tom, le a de Jonatha
Il faut rire et grandir
Donner sa langue au chat
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Volent encore au-dessus de mon nid
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Servent de marque-page à la lune
Et moi je reste là
Pour un dernier caprice
Le dixième d’un d’indice
Un ultime éclat
Alors une dernière fois
Une dernière mélodie
Elle va donner Ani
Sa langue au chat,
Sa langue au chat...
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3. |
Sept Fois Trois 21
04:51
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Toute seule
Sur un tapis géant
Rasta dorée
Les cheveux roulés
Le visage et les dents
La scène à croquer
Ani rêve et Ani rit
Toute seule
Sur la scène en blanc
Guitares garées
En file indienne
« don’t be shy » dit-elle
Et elle donne, la belle,
Sa langue au chat
Pas de chi-chi, de discours,
Des ribambelles de rimel
Pas d’inquiétude
Sur le visage d’Ani
Animale, acrobatie
La scène à ses pieds
Ani roule et Ani rit
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Volent encore au-dessus de mon nid
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Servent de marque-page à la lune
Toute seule
Elle troque
Sa folie contre la mienne
Sa joie contre la leur
Ses peurs contre les nôtres
C’est forcé qu’on l’entoure
Ani meurt et Ani court
Toute seule
Elle sent l’amour
Besoin de personne
Y’a pas pire qu’une étoile
Enroulée dans un châle
Qui dégringole
Mais elle remet, la belle,
La balle dans son camp
Ce lundi d’automne
Je me demande
Si Ani prie
Et si oui que lui dit-elle ?
Qu’accroche t-il à ses ailes ?
J’applaudis même pas fort
Et je pense à Rickie
Je pense à Rickie, Bonnie, Charlélie
A Chris, à Joni
Je regarde Ani, je me dis
Il faut de tout pour faire un monde
Ne pas oublier les i,
Ni le o de Tom, le a de Jonatha
Il faut rire et grandir
Donner sa langue au chat
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Volent encore au-dessus de mon nid
Si vous voyez Ani
Dites-lui que ses plumes
Servent de marque-page à la lune
Et moi je reste là
Pour un dernier caprice
Le dixième d’un d’indice
Un ultime éclat
Alors une dernière fois
Une dernière mélodie
Elle va donner Ani
Sa langue au chat,
Sa langue au chat...
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4. |
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Les garçons n'ont pas les sourcils longs
Ces sourcils que l'on baise
Ces baisers que l'on donne avec adoration
Des envies que l'on braise
Les garçons ne parlent pas de soi
De soi-même c'est indécent
Des soucis de passage, pas d'état
D'âme qui lamine en passant
Les garçons se blessent
Renaissent en apparence
Encaissent pour apprendre
Les garçons se baissent
Esquissent un corps dense
Esquivent une âme tendre
Boys don't cry
Imagine les larmes
Des gouttes parme
A l'odeur de filles...
Les garçons ont des lunettes en pierre
Pierre qui rouille se casse en douce
Ballons-guinguette pour sécher l'air
Lâcher de trouille, paquet de frousse
Les garçons ne disent rien sur l'amour
Ils font tout pour le faire
Poser des mains sur des seins lourds
Piller des âmes de femmes-mères
Les garçons se dressent
S'adressent à leur désir
S'empressent de venir
Les garçons délaissent
Volent à l'étalage
Déchirent la page
Boys don't cry
Imagine les larmes
Des gouttes parme
A l'odeur de filles
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5. |
Rien d'important
03:25
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Parler d'une saison, des feuilles qui coulent
Du jaune qui dégouline d'un arbre en larmes
Parler des papillons, d'un baiser du bout des cils
Parler d'une vague au bord d'une âme un peu fragile
C'est comme ça aussi qu'on s'aime
En prenant la peine
De se dire un mot
Sur cette saison, les papillons
Des mots sans rien
D'important
Des mots quand même
Des mots qui prennent
La vie en cours...
Des mots d'amour
Parler d'un visage, d'une ride apparue
Depuis peu et lui donne l'air déçu
Parler des orages, de l'éclair au bout d'un fil
Parler d'un déluge au bord d'une vie assez tranquille
C'est comme ça aussi qu'on s'aime
En prenant la peine
De se dire un mot
Sur cette saison, les papillons
Des mots sans rien
D'important
Des mots quand même
Des mots qui prennent
La vie en cours...
Des mots d'amour
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6. |
Entre Deux Mondes
04:27
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|||
T'es passé comme un ange
Un ange aux cheveux fins
Un ange à frange, enfin
C'est une image
Pour dire combien
T'avais l'air sage
L'air incertain
Entre deux mondes
Je m'souviens de ton sourire
Charmeur et enfantin
Des mines de clown
Ta manière de fuir
Ta manière de dire
Entre deux mondes
"Toi je t'aime bien...
Toi, j't'aime bien..."
Entre nous tu me manques
Parce que tu te planques
Comme une ombre chinoise
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
T'avais une jolie voix
N'est-ce pas ?
Je m'en souviens par bribes
Je l'entends parfois
J'ai gardé peut-être
Un air de Stella
Une seule lettre de toi
Je n'ai pas de photo
Un seul numéro
ça ne répond pas.
Entre nous tu me manques
Parce que tu me plantes
Au milieu d'une phrase
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
Tu te tenais droit
Le sourire éventuel
Bon public même
Parfois
Tristesse dans les yeux
Un regard las
Un regard en avance
Celui qui sait déjà
Que la vie se balance
Entre deux mondes
Et ton regard vert
Planté dans le vide
Entre deux hivers
Vert et livide
Tes doigts fouillant le piano
La tête qui bouge
A côté du tempo
Entre deux musiques
Loin du public
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
Entre deux mondes
Es-tu finalement seulement différent ?
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7. |
Au bord
02:12
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8. |
Des bouteilles à la mer
03:32
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|||
Quand j'vois des amoureux se tenir
Par le cou, par la taille, la fermeture éclair
Je ne souris plus, je vois ma tête qui pense
"Ah...! Vous croyez qu'ça s'passe comme ça ?"
Vous croyez qu'ça dure, ne mentez pas
Vous y croyez dur, comme fer, ça se voit.
J'ai croisé quelqu'un
Qui n'y croyait pas
Un qui touchait du bois
Mais c'est pire que l'espoir
Un visage tendu vers le noir
Un qui va toucher l'fond
Le fou du roi
Le dindon
Alors c'est quoi la solution...
Jeter des bouteilles à la mer
Une bouteille par continent
Le bateau ivre des amants
Jeter des bouteilles, au fond,
C'est comme pisser dans un violon
Faut pas croire que c'est solide
Les bras, les mains, la bouche
Tout ça, c'est la preuve de rien
Comme vous êtes sûrs, comme vous êtes candides
A vos pieds, il y a des vers à la louche
Des maux à la pelle et des rateaux,
Des hommes blessés,
Des femmes involontairement tristes
Regardez-moi ces touristes !
Le vent tourne
Tenez-vous bien
Tant qu'il vous pousse,
Agrippez-vous à quoi ça sert
Tout ça c'est de l'air,
C'est du vent,
S'il arrive par derrière
Vous pousse, vous enlève
Vous pose sur un nuage
S'il arrive en pleine face, il n’y a rien à faire
Il a le droit, le vent contraire
Jeter des bouteilles à la mer…
Ca tourne mal, c'est un point de vue
Car pour d'autres c'est idyllique
Ils viennent d'avoir le déclic
Ils se prennent. Sans hésiter.
Vous êtes déçue le mot est faible
Le vent fut fort, sept à huit nœuds
Je le vois dans vos yeux
La tempête et ses rides
La tempête et ses creux
Des cratères dans le seul cœur
Auquel on ait à faire.
Mais votre amour que devient-il ?
Il fait la guerre, il change de file
Il pense qu'à gauche ça va plus vite
Ca va plus vite quand on quitte
Vous êtes du mauvais côté
Du côté des quittés
C'était à droite alors
Qu'il fallait rester
Car votre amour, que devient-il ?
Entre la bosse et la cambrure
Entre la messe et la bavure
Jeter des bouteilles à mer…
Et votre amant, votre corsaire
En train de rire
De pourrir l'univers
En train de dire les mêmes mots
De reprendre les mêmes photos
Le vent souffle comme hier
Le vent souffle comme il faut
Il a ligoté les ordures
Broyé vos souvenirs
Jeté les larmes par-dessus bord
Jeté les guerres et les remords.
Et votre amour, votre ex-bien
Pendu à un autre sein
N'y pensez plus car le vent tourne
N'y pensez plus c'est pas malin
Ca ferait ricochet
Ca sauterait sur les blessures
Pour au final toucher le fond
Le fond de l'air est bien meilleur
Quand on est seul en haut du phare,
Tout seul peut-être, mais peinard.
|
||||
9. |
Post Mort Thème
04:28
|
|||
Quand la mort vous emmène
Pas lui mais tous les autres
Dans le camp des visages blêmes
Des épaules qui se vautrent
Des joues qui se creusent
Des cernes qui se mouillent
Quand une nuit orageuse
Un train de vie se rouille
Il n'y aura pas de drame
Pas de défaut dans l'programme
Planquez vos larmes
C'est pas le moment
Pour la douleur dedans,
Pour les discours sur l'amour
On n'a pas le temps
Pas le temps...
Un seul être vous manque
Et faut tout repeupler
Trouver des tas de planques
De souvenirs animés
Ne plus chercher son corps
Accompagner son âme
Sauvegarder le décor
Ne pas baisser les armes
Il n'y aura pas de drame
Nos souvenirs ont tant de charme
Je fonds, je ris aux larmes
J'fais pas semblant
Y'a d'la douleur dedans,
Les discours sur l'amour
On n'a pas le temps
On n'a pas le temps
On n'a pas le temps...
Je crois que je déraille
Tu me laisses sur la paille
Il n’y a rien qui m'aille
Que les retrouvailles
Je crois que je déraille
Tu me laisses sur la paille
Post mort thème
Comme je t'aime
Tu m'laisses sur la paille
Post mort thème
J'crois qu'j'déraille...
Il n'y aura pas de drame
Pas un coin de cœur qui saigne
Rien qui vous gêne
J'fais pas semblant
Y'a d'la douleur dedans
Pour les discours sur l'amour
On n'a pas le temps…
On n'a pas le temps...
Pas le temps…
|
||||
10. |
||||
Mes tartines grillées
Ton sucre qui tourne
Noyé dans le café
Le beurre doux, le magazine...
Comme c'est doux quand j'imagine
Le bruissement du journal
La paume de ta main
Sous le satin, sur ma cuisse
Sans me regarder
Comme j'ai aimé...
Sais-tu tout à fait à quel point je t'aime ?
Je te le redirai pourvu que tu reviennes
Sais-tu tout à fait sur quel pied je danse ?
Sur celui de la chance
Faut-il que je cesse de t'aimer
De force
De force faut-il t'amadouer
Et t'embrasser
De force faut-il imaginer
Que tu m'aimes aussi
Que j'ai le droit
De t'aimer
Et puis
Recommencer
Si j'te disais
Comme je t'aime, comme je tremble
Peut-être tu saurais
Comme je t'aime, comme je tremble
Comme je t'aime
Je peux l'écrire 100 fois
Le chanter à la fois
Et ta voix
Tes yeux, tes sourcils
Tes cheveux, tes draps
Je voudrais dormir dans tout ça
Ecouter la pluie, le silence
Etre ensemble, s'aimer
Ne plus descendre
Jamais.
Sais-tu tout à fait à quel point je t'aime ?
Je te le redirai pourvu que tu reviennes
Sais-tu tout à fait sur quel pied je danse ?
Sur celui de la chance
Faut-il que je cesse de t'aimer
De force
De force faut-il t'amadouer
Et t'embrasser
De force faut-il imaginer
Que tu m'aimes aussi
Que j'ai le droit
De t'aimer
Et puis...
Nos petits-déjeuners
A l'ombre de rien
Longs comme si enfin
C'était la seule chose à faire
De nécessaire...
Avant demain.
|
||||
11. |
Automne-Hiver
03:19
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|||
Je mime une saison
C'est le temps qui paraît long
J'ai fait le tour du cadran
Il est sept heures moins dix ans
C'est l'hiver, d'abord l'hiver
L'ivresse blanche et le mohair
Une boule de neige en coton
De fausses fleurs sur le balcon
Je t'ai vu de là-haut
Du huitième ciel à vélo
Tu perds la clé du Père Noël
J'ai vu ta barbe beige-miel
Mon rêve colle pas avec tout
J'ai seulement froid dans le cou
Y'a des cloches mal accordées
L'hiver s'est fini sur un ré
Automne-hiver...
Le printemps s'accélère
Accidentellement vert
Véritablement mort
Je pense donc je dors
J'encaisse tes doux
Coups passe-partout
Je deal et je prive
Pour que l'un de nous vive
J'ai maudit ce rideau
Ridiculement clos
Je me méfie encore
De l'eau, du loup qui dort
L'été sort ses crocs
Moins de peur que de mots
L'humour perd ses feuilles
Et perdure en plein deuil
Automne-hiver... Automne-hiver...
ça blesse mais j'enjolive
A tel point que j'esquive
Je caresse un espoir
J'espère mais je m'égare
L'automne fait l'appel
Esquisse une lune de miel
Les prémisses tournent court
C'était donc ça l'amour !
L'hiver n'est plus d'accord
Mars a viré de bord
Retourné sa veste blanche
Pris son air du dimanche
Automne-hiver... Automne-hiver...
Automne-hiver... Automne-hiver...
Je me réveille tu es là
Tu as tiré tous les draps
Tu me dis "c'est samedi..."
Et les cloches sonnent le mi
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12. |
La forme de mon Amour
03:45
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13. |
Le Sens
05:03
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L'animal horizontal
L'animal ignoble animal
Crache dans mes veines
Le poison d'un salaud
Petit médiocre et pâle
Animal infâme
Au fond de l'arêne
Crêve la dalle
Et pisse les mots
Chasser les lâches
Lâcher les chiens
Mordre dans la chair
Et signer de son sang
Saigner les méchants...
Pas se mouiller
Mouiller l'autre
L'autre trempé.
Tromper l'amour.
Et tout salir les mots
Vomir du faux
J'ignore la faille
J'ignore et je taille,
dedans, je crêve.
d'envie que tu plonges,
toi et le mensonge,
dans le mépris.
... Tes poubelles
La vérité violée
Sur un trottoir humide
L'œil révulsé
D'un menteur avide
Le mensonge affalé
Sur un coin de bitume
L'âme gaspillée
De celle qui se consume.
Le mensonge empêtré
Dans une moue informe
Affalé sur tes lèvres,
Ivres comme si la vie était maligne
Si ma douleur te faisait signe…
La vérité violée
Une nuit de fausse lune
Un coin de toile cirée
Sans une tâche aucune.
La jouissance ratée
D'un mensonge impudique
Impuissant, dévasté
Par une âme ironique
Le corps fendu en mille
Dégoulinant de mal
La vérité enfile
Sa robe de carnaval…
Tu mens mais t'es seul
T'es seulement bavard
Tu parles et tu dégueules
L'insensé de l'histoire
Tu parles de laideur
Et tu pilles l'impensable
Tu craches sur l'honneur
Et tu baises sur un coin de table.
Et tu baves des rêves noirs
Tu rigoles jaune comme la mort
Tu crois plus à ton histoire
Où l'enfant meurt parce qu'il dort.
Le pire c'est cette fille
Qui t'a pas entendu
Venir de si loin
Tes sabots à l'envers,
Le pire c'est que tu brilles
Même quand tu pues
Et elle qui ne sent rien
Elle qui sent la mer...
Le compte à rebours
Indécent parcours
Je rêve que t'es sourd
Qu'on mime l'amour,
Que je te crie des mots
Atrocement beaux
Et que tu n'entends pas
Tu cherches et tu sais plus...
Le sens.
|
Marine Bercot Paris, France
Marine Bercot propose pour 2021 un projet qui a commencé à vivre sa vie sur le web et sur des scènes, un projet basé sur un
3e album: "RAVI(E)S"
"Quelque part dans un possible entre Barbara et Lou Reed, entre le cabaret postmoderne et le hip hop lettré. Un élan fervent, prodigue et lumineux. " (B.Dicale)
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